Personne ne vient d'une page blanche. Tout le monde à une mère et un père quels qu'ils soient.
C'était au mois de mai 1962 que j'ai vu le jour, le quatrième enfant d'une famille qui s'agrandissait encore d'année en année et pour finir de se retrouver à quatorze autour d'une table tous les dimanches midi. Les quatres premières années furent magnifiques.
J'étais bien trop jeune pour m'en rappeler. Malheureusement, le principal défaut de mon père ne résidait pas dans ses accès de colères. Il se montra violent, féniant buvant et ne se privait pas de frapper sa femme. Ma mère changea et perdit patience dans notre éducation. J'étais terrorisée et je me mettait à pleurer. Les évènements du passé sont irrémédiablement douloureux et je devais mettre tout en oeuvre pour que cela ne pèsent pas sur ma vie en apprivoisant ou bien en pardonnant. J'ai du mal à pardonner, du mal à subir le regard de certains de mes frères et soeurs. Aujourd'hui seulement les photos souvenirs des quelques évènements heureux qui ont marqué mon enfance, mon adolescence et ma vie de femme y puissent mes aspects heureux dont mon grand-père Raoul dont je mettais rapprochée, que j'ai accompagné jusqu'à la veille de son décès gardant tous les secrets qu'ils m'avaient confiés entre lui et moi.
J'ai assuré mon rôle de grande soeur avec beaucoup de compréhension et de tendresse surtout avec les jumeaux les derniers nés vers l'âge de neuf dix ans pendant que les petites filles de mon âge jouaient à la poupée. J'y ai connu les privations de dessert, de télévision pour un rien. J'étais bouleverséé, très en colère triste et abbattue. Je faisais des cauchemars, j'avais peur du noir et j'ai pensé mourir que de vivre. J'étais une enfant qui rêvait d'avoir d'autres parents.
J'ai fini par construire ma propre vie en étant attentif à tout ce qui m'a fait grandir au delà du cercle familiale. Cela n'a pas été facile au départ. Tout d'abord par une fausse couche à l'âge de 20 ans, la jalousie et de la méchancetée de certains de mes frères et soeurs dont j'ai fais une croix à tout jamais et la deuxième fausse couche à presque quatre mois de grossesse en 1992.
Enfin en mars 1994 j'ai vécu un grand bonheur celui d'être enfin maman, mon fils, ma bataille, mon rayon de soleil, ma crevette, si petit et si fragile est venu laisser de côté tous les cauchemards de fausses couches suivie de la naissance de ma fille, ma princesse, ma nenette venue agrandir ma peite famille en décembre 1996.
Je me suis de plus en plus rapprochée de maman et elle fût une grand-mère exemplaire. Elles les adorées ses petits enfants et fondée en larmes pour ceux qu'elle ne connaisait. pas. Elle était très différente avec eux. Malheureusement novembre 1998, elle me quitte pour partir en ne jamais revenir. Malade son coeur a laché un samedi matin. Elle se sera dévouée corps et âmes à ses proches à tel point qu'elle en a négligé sa santé et noyer son chagrin dans l'alcool. Au fond d'elle elle était malheureuse et souffrait en silence de nous avoir fait souffrir. Elle aimé toujours mon père dont elle était séparée. Mon père quant à lui la maladie d'Alzheimer a pris le dessus. Je l'ai appris par le journal en octobre 2002.
Je ne pardonnerai jamais à certains membres de la famille, soit disant, de m'avoir laisser apprendre les obsèques de mon père par le journal et d'avoir fait venir un médiateur le jour de l'enterrement.
Voilà un effet marquant, fait pour rester celui que je ne pourrai jamais effacer.
Merci maman et papa, j'ai traversé de dures périodes, mais je voudrais vous dire merci de m'avoir donnait la vie. Je vous aime.
Commentaires
Salut tantine!!!
Bon début sur vefblog passe me faire un coucou sur mon blog...
aller bonne soirée à toi!
bienvenue sur vefblog. Jolie histoire, cela me fait pensée qu'il faut que je mette la mienne.
bienvenue parmi nous!
je passe de blog en blog
mais je te souhaite une tres bonne journée
kisss jeffff
et passe me voir si tu veut bien
Bienvenue parmi nous !!
Merci de ce partage
Bises
Corinne